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Comment adapter l'environnement d'un enfant TSA? 

Les particularités du cerveau d’un enfant TSA 

Trouble du spectre autistique (TSA)

Le cerveau d’un TSA ​

Le cerveau d’un enfant avec un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) présente certaines particularités neurobiologiques qui influencent son fonctionnement cognitif, sensoriel, émotionnel et social. Il fonctionne différemment, ce qui influence sa manière d’apprendre, de percevoir son environnement et d’interagir avec les autres  

Une connectivité cérébrale atypique 

  • Le cerveau des personnes TSA montre souvent une connectivité excessive entre certaines régions et un manque de connexions entre d’autres. 

  • Cette hyper connectivité peut provoquer une surcharge d’informations et des difficultés à filtrer les stimuli sensoriels. 

 

Impact : 

  • Sensibilité accrue aux bruits, aux lumières, aux textures (hyper sensorialité). 

  • Difficulté à traiter plusieurs informations à la fois. 

 

Une perception sensorielle différente 

  • Le cortex sensoriel des enfants autistes peut être hyperactif ou moins réactif selon les cas. 

  • Cela entraîne des perceptions inhabituelles des sons, du toucher, du goût, ou des odeurs. 

 

Impact : 

  • Hypersensibilité au bruit (peut être perturbé par des sons que d’autres ne remarquent pas). 

  • Rejet de certaines textures (aliments, vêtements). 

  • Recherche de stimulations sensorielles (balancements, battements de mains). 

 

Un traitement de l’information différent 

  • Le cerveau TSA a souvent un traitement de l’information plus détaillé et analytique. 

  • Il a du mal à synthétiser et à voir une situation de manière globale. 

 

Impact : 

  • Tendance à se focaliser sur des détails plutôt que sur l’ensemble d’une situation. 

  • Apprentissage plus efficace avec des supports visuels et des routines prévisibles. 

 

Un fonctionnement différent des émotions 

  • Le système limbique, impliqué dans la gestion des émotions, fonctionne différemment chez les personnes autistes. 

  • L’amygdale, qui traite les émotions, peut être hyperactive (provoquant anxiété et stress) ou moins réactive (difficulté à comprendre les émotions des autres). 

 

Impact : 

  • Difficulté à exprimer et reconnaître les émotions (les siennes et celles des autres). 

  • Sensibilité accrue au stress et aux changements. 

 

Un développement atypique du langage et de la communication 

  • Certaines régions du cerveau impliquées dans le langage et la communication sociale (comme l’aire de Broca et le cortex préfrontal) peuvent être moins activées. 

 

Impact : 

  • Retard ou absence de langage verbal chez certains enfants. 

  • Difficulté à comprendre les nuances du langage (expressions, ironie). 

  • Communication plus efficace par des supports visuels (pictogrammes, gestes). 

 

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Réduire la surcharge sensorielle : 

  • Éviter les lumières trop vives, les bruits forts et les contacts physiques non anticipés. 

  • Créer un espace calme et structuré. 

 

Utiliser des supports visuels : 

  • Photos, pictogrammes, emploi du temps visuel. 

  • Anticiper les transitions pour éviter l’anxiété. 

 

Adopter une communication adaptée : 

  • Utiliser un langage clair, simple et concret. 

  • Donner des consignes courtes et précises. 

 

Respecter les routines et les intérêts spécifiques : 

  • Les routines rassurent et facilitent l’apprentissage. 

  • Valoriser les centres d’intérêt pour encourager les apprentissages. 

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